Depuis la capitale romaine de la région Narbonnaise, jusqu’aux terres catalanes ; sous les pins parasols, à travers les vignes, le long des étangs salés ; de la fougasse aux fritons, à la crème catalane ; découvrez le bassin méditerranéen sous un autre angle.
Après une halte gourmande aux halles de Narbonne, vous quittez tranquillement l’ancienne capitale régionale romaine et pédalez en direction de Port-La-Nouvelle. Vous suivez le Canal de la Robine, classé patrimoine mondial à l’UNESCO, qui chemine entre les étangs de l’Ayrolle et de Bages-Sigean. Les écluses rythment votre avancée et l’air iodé de la mer se fait sentir. Peut-être aurez-vous la chance d’apercevoir quelques flamants roses. Vous atteignez l’île de Sainte-Lucie et son condensé de paysages contrastés typiques du bassin méditerranéen. Anciens salins, plage sauvage, pinèdes, garrigues : une vraie mosaïque ! L’activité sur l’île remonte à l’Antiquité avec une présence romaine déjà 200 avant notre ère. Aujourd’hui, elle est le siège d’une biodiversité exceptionnelle, que vous pourrez découvrir à vélo. Vous rejoignez Port-la-Nouvelle, où vous prendrez le TER pour les dix prochains kilomètres, jusqu’à Leucate La Franqui. Sur cette portion, la route est très inconfortable et le vent capricieux. Le trajet, gratuit pour les vélos, ne vous prendra qu’une dizaine de minute. Depuis le train, vous apercevrez les vignes et murets en pierre sèches du plateau de Leucate. Il vous faudra pédaler encore quelques kilomètres avant d’arriver au village de Leucate aux façades colorées. Vous continuez votre chemin et faites une pause dégustation au village conchylicole du Grau de Leucate. Une vingtaine de mas alignés vendent et font goûter leur production directement issue de l’étang. Vous reprenez votre bicyclette, traversez la pinède et admirez la vue depuis le pont de Corrège. Le port d’un côté, les kitesurfeurs de l’autre. Vous continuez de pédaler, l’esprit tranquille, entre le Méditerranée et l’étang de Salses-Leucate, puis le long du parc naturel des Dosses. Aux abords du Barcarès, vous trouverez, échoué sur la plage, le Lydia. Ce paquebot danois a été construit dans les années 30. Il servait de bateau de croisière puis a été reconverti en restaurant, discothèque et casino. Aujourd’hui, il est propriété de la mairie du Barcarès et abrite des expositions. Vous n’êtes qu’à quelques coups de pédale du Barcarès, autrefois centre de fabrication des fameuses barques catalanes et port de pêche important. Et pour cause ! Rendez-vous aux étals de poissons et mollusques tout juste sortis de la Méditerranée : ils sauront raviver votre appétit !
Pour cette deuxième journée, vous mettez le cap sur Argelès-sur-Mer. A la sortie du Barcarès, vous empruntez la voie verte d’Agly. Au niveau de Torreilles, vous apercevrez ses maisons en galets et briques roses d’un côté, et de l’autre, les blockhaus allemands classés monuments historiques sur la plage nord. Vous traversez le Têt et retrouvez les rives de la Méditerranée au niveau du village de pêcheurs de Canet-en-Roussillon. Situé à proximité de l’étang de Canet-Saint-Nazaire, il compte quelques maisons typiques abritent la trentaine de pêcheurs encore en activité. En plus de faire partie d’un site naturel recensant un grand nombre d’espèces d’oiseaux et une flore incroyable, il vous offrira une vue magnifique sur le massif du Canigou, montagne sacrée du pays catalan. Encore quelques coups de pédales pour arriver à Saint-Cyprien, dont le port de plaisance est un des premiers de France et d’Europe. Rejoindrez-vous les nombreux promeneurs sur le front de mer ? Vous quittez les bords de la Méditerranée et vous vous enfoncez dans les terres. Vous traversez le Tech, et longez la réserve du Mas Larrieu, rassemblement de mille et une sorte de milieux biologiques. Puis, les pin parasols vous accompagnerons jusqu’au village catalan d’Argelès-sur-Mer. L’heure alors de flâner dans les rues de la ville ou le long de ses 7 kilomètres de plages …
Abonnez-vous à notre